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Blinis minis au chorizo et au parmesan


Mes premiers blinis je les dois à Trinidad du blog Les petits plats de Trinidad à qui j'ai emprunté cette délicieuse recette.

Fréquemment présentes à la table des pays slaves, ces petites crêpes, parfumées ici au chorizo, au parmesan Reggiano et au thym frais, s'accordent parfaitement au goût et à la texture du fromage à la crème.

Dégustés à l'apéro, ils feront fureur auprès de vos invités. On peut les réaliser à la dernière minute, tout en jasant avec les convives et en savourant un verre de vin ou encore les préparer quelques heures à l'avance et les servir en ayant pris soin de les réchauffer très légèrement au micro-ondes, car ce qu'il faut retenir : des blinis, c'est bon tièdes!





Blinis minis au chorizo et au parmesan
Pour approximativement une trentaine de blinis de 4 cm de diamètre
200 ml de lait
150 g de farine tout usage non blanchie biologique
3 oeufs
2 c. à soupe de Parmigianno Reggiano râpé
1 c. à soupe de thym frais
100 g de chorizo en petits cubes (j'ai employé celui des «Cochons tout ronds»)
2 pincées de piment d'Espelette (je n'en ai pas mis, car mon chorizo était très relevé)
sel et poivre du moulin
1 c. à soupe d’huile d’olive
fromage à la crème à tartiner

Dans un saladier, mélanger le lait, la farine, les oeufs puis y ajouter le parmesan et le thym. Incorporer le chorizo et le piment, s'il y a lieu. Saler et poivrer. Laisser reposer une demi-heure au frigo, au moins. L'idéal, c'est de préparer le mélange la veille et les parfums se mélangent.

Verser l'huile d'olive dans un petit bol. Avec un essuie-tout, étendre un peu d'huile dans une poêle à crêpe antiadhésive. Réchauffer la poêle à feu moyen. Prendre une petite cuillerée de pâte et l’étaler dans la poêle (environ 4 cm de diamètre), cuire quelques minutes d'un côté. Avec une spatule souple, tourner les blinis et cuire quelques instants. Il se peut qu'il faille baisser la chaleur du rond au four et à mesure de la cuisson des minis crêpes.

Déposer les blinis dans une assiette de service.

Lorsque les blinis sont tièdes (et c'est très rapide), étendre un peu de fromage à la crème. Servir.

Merci Trinidad!
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Trempette (dip) d'aubergines et de poivrons rouges


Maintenant que le printemps est arrivé, enfin (!) (finie l'envie que j'avais du printemps hâtif européen!) et qu'on annonce une température idéale pour toute la semaine, il est temps d'alléger mes menus et de mettre ma cuisine en mode "été". Quoi de mieux qu'une trempette, qu'on partage entre amis, sur la terrasse du jardin.

La joie est palpable chez les convives lorsqu'on qu'on autorise le "double dip" en autant que chacun y mette du sien, pas dans la trempette, mais dans la façon de tourner son bout de pain pour ramasser cette belle purée, dont la recette a été empruntée à Hélène du blog Chez Becky et Liz. C'est le début des beaux jours, soyons grégaires!

Tout me plaît dans cette recette : les produits proposés ainsi que la méthode de préparation.

Une fois cuits au four et débarrassés de leur peau, l’aubergine et le poivron se retrouvent dans une poêle qui contient de l’huile d’olive, prêts à subir une deuxième cuisson en présence de l’ail. Cette technique permet à l’ail de cuire (on sait que l’ail cru vieillit mal) et de parfumer les légumes. De plus, l’aubergine et le poivron recevront un autre coup de chaleur ce qui aura pour effet de relever le goût. Ensuite, on « chinoise », on passe le tout au robot et hop! on ajoute citron, coriandre et paprika.

Résultat : une trempette savoureuse à laquelle le citron apporte beaucoup de fraîcheur!






Trempette (dip) d'aubergines et de poivrons rouges
6 portions
2 aubergines de grosseur moyenne (une fois cuite, prélever 370 g de chair)
4 branches de thym frais
150 g de chair de poivrons rouges grillés et débarrassés de leur peau (j'ai utilisé des poivrons rouges grillés, en pot, prêts à servir, que j'ai essorés avec des essuie-tout)
4 c.  à soupe d’huile d’olive (2 c. à soupe + 2 c. à soupe)
1 c. à thé comble d'ail pelé, dégermé et haché
1 c. à thé de zeste de citron
1 c. à soupe de jus de citron
1 c. à soupe de coriandre fraîche hachée
1 c. à thé de paprika
sel et poivre du moulin
pain pita ou pain grillé

Préchauffer le four à 375 degrés F (190 degrés C).

Trancher les 2 aubergines en deux, sur la longueur. Avec un pinceau, les badigeonner entièrement d'huile d'olive.

Sur une plaque allant au four, déposer 4 branches de thym. Sur chaque branche, placer une moitié d'aubergine, peau vers le haut.

Au moyen d' une fourchette, piquer entièrement les aubergines. Enfourner pour 45 minutes jusqu’à ce qu’elles commencent à noircir.

Entretemps, essorer les poivrons rouges et les trancher en grosses lanières. Réserver.

À la sortie du four, déposer les aubergines dans un bol et recouvrir d'un papier-film. Laisser reposer 15 minutes. Une fois les aubergines refroidies, ôter la chair avec une cuillère. On peut conserver une partie de la chair grillée, côté plaque : il faut d'abord y goûter. Si elle est savoureuse, on conserve, si elle est trop brûlée ou amère, on jette. Réserver.

Chauffer le reste d’huile d’olive dans une poêle. Faire frire les chairs d'aubergine et de poivron 5 minutes. Ajouter l’ail. Poursuivre la cuisson à peine 30 secondes.

Égoutter les légumes frits dans une passoire, au-dessus de l'évier, pour enlever ce qui reste d'eau de végétation, s'il en reste. Transférer la préparation dans un robot et ajouter le zeste de citron, le jus de citron, la coriandre, le paprika, le sel et le poivre. Mixer en une fine purée.

Transférer la trempette dans un bol de service. Laisser tiédir à température ambiante et réfrigérer au moins 1 heure. Servir avec des triangles de pain pita ou du pain grillé.

Merci Hélène!
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Frites de courge Hubbard bleue au curry


Une belle surprise m’attendait quand j’ai décidé de faire le ménage du sous-sol en prévision de la venue de mes convives du 24 décembre au soir et du 1er janvier. Une grosse Hubbard bleue reposait sur ma grande table de verre. Elle était là depuis le 10 septembre dernier, depuis le jour où je l’avais cueillie en plein champ. Plusieurs fois, je suis passée devant elle, je l’ai retournée, examinée, admirée et je l’ai oubliée. Mais là, je devais agir. « T’as pas le choix », me criait-elle.

Hop! la belle courge bleue à peau épaisse, dans un sac de plastique, et projection sur le sol de ciment du garage! Au premier lancer, elle se fend en deux. Je suis ravie! Elle est moins dure qu’elle n’y paraît. Pour s’initier au lancer de la courge, c’est par ici. Bien qu’elle ait été cueillie il y a trois mois, elle est encore toute fraîche, d’un bel orangé.

Normand Laprise, chef du restaurant « Toqué » l’a décrite, lors d’une émission radiophonique, comme la reine des courges pour faire des frites. J’imagine qu’il aime les cuire en grande friture. J’ai choisi de les faire au four.

Pourquoi j’ai été séduite par la Hubbard bleue? Tout aussi délicieuse que la Butternut et la Giraumon (Turban d’Aladin), elle a l’avantage d’être peu sucrée, ce que j’ai beaucoup apprécié. Avec le restant de la chair, j’ai réalisé de la purée pour bébé que je vais remettre à sa maman. J’ai hâte de voir si ma petite dernière va l’aimer autant que la Giraumon!

Si vous réussissez à trouver une Hubbard bleue présentement sur le marché, vous avez une chance inouïe. Je ne l’ai jamais vue au supermarché. La seule façon de l’obtenir est chez le producteur ou dans les marchés publics à partir de la mi-septembre. Je vous suggère donc de faire comme moi et de l’inscrire à votre calendrier 2011.



La Hubbard bleue est attachée, par son pédoncule, à la tige du plant.


Voici la Hubbard bleue en compagnie de la Pink Banana. Certains prétendent qu'elle est aussi fameuse pour faire des frites que sa cousine bleue. Malheureusement, la Pink Banana a péri avant que j'organise un combat gourmand entre les deux. On essaiera de se reprendre l'automne prochain!

Frites de courge Hubbard bleue au curry
1 courge Hubbard bleue de grosseur moyenne, pelée, nettoyée de ses graines et filaments, coupée en grosses languettes
huile d’olive
poudre de curry
sel de Maldon

Dans un saladier, déposer les languettes de courge. Verser un peu d’huile d’olive et bien les enrober.

Déposer les morceaux de courge sur une plaque recouverte de papier parchemin et saupoudrer-les de poudre de curry au goût. Cuire à 350 degrés F (180 degrés C) une trentaine de minutes ou jusqu’à ce que les frites soient dorées. Ne pas trop cuire, car cela amollirait la courge.

À la sortie du four, saler les frites avec du sel de Maldon. Servir avec du bœuf ou du canard ou déguster à l’apéro, après une journée de plein air.
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Minicoupes aux crevettes, aux câpres et à l'aneth


Les Fêtes : le temps des réjouissances et des débordements. Ah! si mon divan crème pouvait parler, il en aurait long à raconter, car il a été victime, à maintes reprises, du trio infernal constitué de Belle-maman gourmande, de Gendre gourmand et de Bibi, c’est-à-dire moi-même, Lou!

À l’occasion des Fêtes, chez nous, je ne sers plus de bruschetta à l’apéro parce que Belle-maman n’oublie jamais d’en répandre sur mon canapé clair.

De plus, mon gendre est interdit de s’asseoir sur le divan avec un verre de vin. Et cette interdiction, elle ne vient pas de moi, mais de ma famille tout entière qui sait, comme moi, qu’irrémédiablement il renversera son verre de vin qu’il en soit au premier ou au troisième verre : aussi sûr que Noël arrive le 25 décembre. Et s’il ne faisait qu’en renverser un tout petit peu! Noooon! ce ne sont pas que quelques gouttes qui s’échappent de son verre, mais presque tout le contenu qui éclabousse, en une fine pluie, à des dizaines d’endroits, non seulement mon divan, mais à coup sûr les vêtements de la personne assise à côté de lui.

Et là, soudainement la conversation prend une autre tournure : le détachage. Chacun y va de ses suggestions, pendant que la multitude de petites tâches insidieuses continue de s’incruster de plus en plus profondément dans les fibres des divers tissus affectés. Lors du dernier débordement, Épouxcurien a pris les grands moyens pour détacher le divan, il a employé du détachant à tapis. Résultat : cela a décoloré, en partie, le tissu et cela… en pleine fête!

Mais j’essaie de rester zen, tout en dégustant calmement mon verre de vin… que je finis, moi aussi, par renverser. Mais contrairement à Gendre gourmand, mes dommages collatéraux sont restreints : j’en renverse un peu sur le canapé et un peu sur mes vêtements. Au fil des ans, je tire des leçons et j’adopte une attitude préventive : je m’assoie sur une des chaises ajoutées au salon pour la réception.

Mais le top du top, en matière de débordement, c’est à Fille gourmande à qui c’est arrivé, mais chez elle, alors qu’elle recevait des amis, à l’occasion des Fêtes. Une de ses invités, assise par terre à jouer avec les enfants, avait malencontreusement déposé son verre de vin sur le plancher. Oh! erreur! Ma fille, en arrivant dans le salon a accroché, avec ses pieds, le verre de vin : vous imaginez la suite! Il y avait du vin partout, sur les invités, le plancher et aussi sur les murs! Même la poupée, reçue en cadeau, a été aspergée! La totale, quoi!

Mais qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas les débordements qui vont nous empêcher de fêter et de nous amuser. Et c’est probablement à cause de tout ça qu’un jour, j’ai décidé de présenter mes hors-d'œuvre « à risque » dans de jolies petites coupes de pain que je confectionne, avec application, quelques jours avant Noël chaque année! En voici la recette pour réaliser, entre autres, un délicieux canapé (!) qui fait maintenant partie de la tradition, dans ma famille!

 



Minicoupes aux crevettes, aux câpres et à l'aneth
Pour 20 minicoupes :
5 à 7 tranches de pain blanc (le pain blanc carré à sandwich est idéal, car il est mince)
1 c. à soupe (ou un peu plus) d’huile d’olive
26 câpres dans le vinaigre, égouttées
1/4 tasse (50 g) de mayonnaise légère (c'est ce que j'ai pris, mais de la mayo ordinaire, c'est correct)
2 c. à thé d’aneth frais, haché finement
1 c. à thé de jus de citron
1/4 c. à thé de poivre noir du moulin
5 tranches fines de saumon fumé (ou 40 petites crevettes nordiques, comme les crevettes de Matane)
1 morceau de 3 po (8 cm) de concombre anglais
aneth frais pour la décoration

Enlever les croûtes des tranches de pain. À l’aide d’un rouleau à pâtisserie, aplatir les tranches de pain. Avec un emporte-pièce de 2 pouces (5 cm) de diamètre, découper 20 rondelles dans les tranches de pain et passer de nouveau le rouleau afin de vraiment bien les aplatir.

Au moyen d'un pinceau, badigeonner les rondelles de pain des deux côtés avec l'huile. Les déposer dans un moule à minimuffins, non huilé, en pressant fortement avec les doigts pour leur donner une belle forme de petite coupe.

Cuire au centre du four préchauffé à 350 degrés F (180 degrés C) pendant 12 minutes ou jusqu’à ce que le pain soit doré et croustillant. Démouler immédiatement les rondelles de pain et les laisser refroidir dans des assiettes. (Vous pouvez préparer les minicoupes à l’avance et les mettre dans un contenant hermétique ou un sac de congélation. Elles se conserveront jusqu’à 5 jours à la température ambiante et jusqu’à 1 mois au congélateur. Juste avant le service, les réchauffer au four pour leur redonner un peu de croustillant.)

Réserver 20 câpres. Hacher grossièrement le reste des câpres (soit 6 câpres) et les mettre dans un petit bol. Ajouter la mayonnaise, l’aneth, le jus de citron et le poivre. Mélanger avec une fourchette.

Si vous utilisez du saumon, couper les tranches de saumon en lanières de 1,5 x 0,5 po (3,5 x 1,25 cm) et les rouler de manière à leur donner la forme d'une rosette. Couper le concombre en quatre sur la longueur, puis en tranches fines. (Vous pouvez préparer le mélange de mayonnaise, les crevettes ou le saumon, et le concombre à l’avance et les couvrir. Ils se conserveront jusqu’à 8 heures au frigo.)

Mettre environ ½ c. à thé de la préparation à la mayonnaise dans chaque minicoupe de pain. Ajouter une rosette de saumon (ou 2 crevettes), 2 petites tranches de concombre, 1 câpre et 1 branchette d’aneth frais.

Recette tirée d’une revue Coup de pouce.
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Graines de courge Lady Godiva



Elle a du chien, du panache, cette courge : on la nomme Lady Godiva, mais sous cette belle enveloppe colorée se cache une chair fibreuse et peu savoureuse!

Mais ce qui fait son charme, ce sont ses graines qui sont nues, sans écorce (d’où le nom, j’espère!) : donc pas de décorticage à faire, ce qui est fort appréciable, car décortiquer des graines de courge, c’est chronophage et extrêmement lassant!

On peut les manger crues, mais c’est grillées au four qu’elles sont les meilleures. Quand on a une attaque de grignotage, elles sont parfaites; en décoration sur un potage de courge, elles apportent un joli coup d’œil et un léger croquant très apprécié.



La courge Lady Godiva est dure comme de la roche, donc très difficile à couper. J'ai utilisé la technique suivante, qui s'est avérée, d'ailleurs, très défoulante : placer la courge dans un sac de plastique et la lancer de toutes vos forces sur un plancher de ciment. C'est seulement au troisième lancer, dans mon cas,  qu'elle s'est véritablement fendue, ce qui m'a permis de retirer la chair et les graines très facilement.

Les filaments sont immangeables.

Voilà la quantité de graines crues que j'ai obtenue!

Gros plan des graines crues.
Grillées et assaisonnées au sel de Maldon à la sortie du four, elles sont délicieuses!

Graines de courge Lady Godiva
Retirer toutes les graines contenues dans la cavité de la courge ainsi que les filaments visqueux qui les enrobent; jeter les filaments, bien assécher les graines à l'aide d'un papier absorbant. Ne pas les rincer.

Étendre les graines sur une plaque à biscuits et les laisser sécher à l'air libre quelques heures ou toute la nuit.

Cuire au four à 350 degrés F (180 degrés C) jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées, de 10 à 15 minutes. Au sortir du four, les saler ou les épicer, au goût.

Une fois grillées, les graines se gardent dans un contenant hermétique plusieurs jours.

La méthode de cuisson est extraite du livre Cuisiner les légumes oubliés du Québec par Anne Samson chez Modus Vivendi, 2008.
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Tapenade d'olives noires


Août : mon mois préféré de l’année. La nature est à son paroxysme, les légumes et les fruits du Québec se retrouvent sur tous les étals : c’est l’abondance. Mais cela peut devenir l’abondance de travail pour une fille comme moi qui adore cuisiner tous ces beaux produits. Je ne suis pas une cuisinière de quantité. À regret, je n'ai pas ce gène de l’écureuil qui fait ses provisions pour l’hiver (j’envie mon amie Suzanne, qui elle l’a, et vous devriez voir les résultats), mais je pense avoir celui de la variété et de la curiosité ce qui fait que toutes les bonnes recettes m’intéressent. Résultat : mon pupitre de travail est un foutu bordel de notes et de livres de recettes, et mon mois se passe à la cuisine à essayer plein de nouveautés, glanées à droite et à gauche, mais souvent sur les blogs de mes copinautes. Alors dans les semaines qui viennent, la France et l’Italie seront à l’honneur à ma table. Car il s’en passe des choses en cuisine sur ces deux terroirs culinaires, bien plus qu’on ne pense. Soyez sans crainte, mes recettes continueront d’être familiales et conviviales. De toute façon, vous me connaissez…

Aujourd’hui, comme c’est très humide, pas question de faire fonctionner le four, bien que ça me tente terriblement… J’ai donc pensé cuisiner une recette toute simple de tapenade, mais combien savoureuse, réalisée par Choupette du blog Péché de gourmandise. Ce que j’aime dans sa version, c’est qu’il n’y a pas d’ail. Oui, j’aime l’ail, je l’adore même, mais je trouve que dans un plat qui est appelé à être conservé quelques jours ce n’est pas très heureux, car l’ail cru vieillit mal.

Dès que le temps plus frais apparaîtra, je vous présenterai une recette qui mettra en vedette cette préparation provençale, mais d’ici là, voilà ce beau caviar d’olives qui peut se déguster, soit à l’apéro sur un morceau de pain ou encore sur des pâtes cuites, avec des tomates séchées et une belle poignée de persil italien haché ou de basilic haché. Et pour détendre la sauce, un peu d'eau de cuisson des pâtes fera bien l'affaire!

Quand on fait de la tapenade aux olives, il est important de choisir des olives qu’on aime. Une olive conservée dans l’huile conviendra mieux qu’une olive conservée dans l’eau.


Tapenade d'olives noires
200 g d'olives noires dénoyautées
2 c. à soupe de câpres égouttées, mais non rincées
30 à 40 g d'anchois à l'huile d'olive (j'ai mis 6 filets d'anchois, soit 25 g, que je n'ai pas rincés, mais que j'ai épongés)
le jus d'un 1/2 citron (j'ai mis 1 c. à thé de jus de citron)
huile d'olive (j'ai mis 1 c. à soupe d'huile d'olive de finition, c'est-à-dire une huile d'olive de qualité supérieure à celle qu'on utilise pour la cuisson)
 
Déposer les olives noires, les câpres et les anchois dans le robot culinaire. Mixer jusqu'à la consistance désirée. On souhaite conserver une certaine texture granuleuse, donc il ne faut pas trop mixer. Ajouter du poivre du moulin et de l'huile d'olive, un peu plus qu'une cuillerée à soupe si vous jugez que cela est nécessaire afin d'obtenir une bonne texture. Pulser. Incorporer le jus de citron et pulser. Au moyen d'une spatule, déposer la tapenade dans un contenant hermétique qui permettra sa conservation durant quelques jours.
 
Merci Choupette!
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Se laisser séduire par Rimouski et sa région : le Bas-Saint-Laurent

Chacun a son Bas-Saint-Laurent. Le mien est tissé par le fleuve Saint-Laurent et les amis que j’y retrouve et qui m’accueillent si chaleureusement à chaque fois que j’y vais. La beauté du fleuve, qu’ici à Rimouski on appelle la mer, tellement son eau est salée et la rive d’en face éloignée, ponctue ma vie quand j’y suis, comme celle des gens qui habitent ses berges et même son arrière-pays.

45 kilomètres séparent Rimouski de sa rive d'en face :  Forestville sur la Côte Nord. Cette magnifique photo a été prise par Épouxcurien.

Le sentier du Littoral, d'une longueur de 5 kilomètres, longe des marais salés et des boisés entre le Rocher Blanc et Rimouski, centre-ville.





À Saint-Fabien-sur-mer, à quelques kilomètres à l'ouest de Rimouski, les montagnes du Bic offrent des panoramas à couper le souffle.


Un peu plus bas, à Saint-Fabien, sur la route 132, la célèbre cantine Chez Ti-Will : hot-dogs, hamburgers, frites et poutines de même que les fameuses guedilles au homard ou aux crevettes ravissent les automobilistes qui y font halte.


Le Saint-Laurent se meut au gré de ses marées. Les goélands s’y nourrissent, et les canards, en juillet, s’y trimballent avec leur marmaille. On dirait une garderie de canetons, souvent une vingtaine, qui glissent sur le fleuve, entourés de canards adultes qui semblent les protéger des attaques éventuelles des prédateurs. Et puis, il faut bien leur apprendre à pêcher à ces tout-petits, même si cela leur semble inné. Les phoques gris, un peu plus au large, aiment se prélasser sur les grosses roches que la marée basse a laissées à découvert. C’est comme si le fleuve en plus de nous charmer, aimait bien nous faire rire, avec ses clowns de la mer.

Et puis, certains matins, le fleuve aime déposer à sa surface une brume légère quand il fait beau ou fantomatique par temps de grisaille, une brume qui intrigue et rappelle le mystère de ses eaux profondes à certains endroits et moins profondes à d’autres, si difficiles à naviguer, car les écueils y sont nombreux. Les pilotes du Saint-Laurent en savent quelque chose puisqu’ils remplacent à la barre les capitaines des navires commerciaux, afin de leur éviter des drames comme celui qui est arrivé, entre autres, à l’Empress of Ireland, paquebot comparable au Titanic et qui a coulé au large de Pointe-au-père, à Rimouski, en 1914. D’ailleurs, le Site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski lui est consacré en grande partie et relate avec précision le naufrage. C’est comme si on y était…

Les blés de mer, qui figurent en avant-plan de la photo, font partie d'une espèce protégée. Les riverains ont le devoir de les conserver, car ils empêchent l'érosion des berges. Au loin, sous la brume, on aperçoit les montagnes du Bic.

Photo prise par Épouxcurien. N'est-elle pas magnifique?



Par grands vents, le fleuve déferle de grosses vagues, rafraîchit complètement ses berges et aère d’un air salin les maisons dont les fenêtres sont restées ouvertes. Car l’air est pur à Rimouski, en tout temps : pas de smog (une rumeur urbaine dit que le smog n’a jamais dépassé le Bic, situé à quelques kilomètres à l’ouest de là). Vous dire le bonheur de respirer cet air qu’on aime envoyer jusque dans les plus petits alvéoles de nos poumons : que ça fait du bien!

Photo prise par Épouxcurien.


Le Saint-Laurent, c’est surtout une mer généreuse pour ses riverains, car poissons et fruits de mer y foisonnent. Les petites poissonneries disséminées tout le long de la route des Navigateurs en témoignent. Homard, crabe, crevettes, moules, flétan, morue, sole, turbot s’y côtoient dans les comptoirs réfrigérés et pour les plus courageux, les forts de la mâchoire, on offre de beaux gros bigorneaux. Et tout y est tellement frais et tellement bon, qu’on épice peu quand vient le temps de les manger. La mer offre ce qu’elle a de meilleur, alors on savoure tel quel.

Moules, crabes des neiges et homards attendent les gourmets à la Poissonnerie de l'Estuaire , succursale de Sacré-Coeur, sur la route 132. Les homards cuits sont placés à l'envers, dans le comptoir réfrigéré, ce qui permet de conserver les jus de cuisson à l'intérieur du crustacé et ainsi d'en préserver sa saveur.


Le homard s'achète aussi vivant. Si on place un élastique sur les pinces des homards, c'est pour empêcher qu'ils nous pincent lorsqu'on les manipule. Car un homard, ça pince plus qu'on pense : demandez-le à Fils gourmand qui s'est déjà fait prendre un doigt assez sérieusement par un homard. Gendre gourmand, Acadien de naissance, élevé aux homards depuis sa tendre enfance de dire à mon fils, avec son joli accent acadien qu'on aime tant : "Quoi ce que t'avais d'affaire à t'mettre les doigts là! En 30 ans, j'ai jamais vu personne se faire pincer par un homard. Y'a une manière d'les prendre!"


Il n'y a pas seulement les produits de la mer qui opérent une séduction certaine sur le visiteur, il y a aussi les micro-boulangeries ou boulangeries artisanales. À Bic, Folles Farines a pignon sur rue dans le village et offre une boulange variée et délicieuse.


                        Gros plan sur ces muffins coco-citron auxquels on ne peut résister : cuisson et texture parfaites!


                            Et ces viennoiseries à la pâte d'amande et aux raisins sont à mourir!

 Et pour une cuisine maritime, laissez-vous emporter par Coureurs des bois en cliquant ici, une émission de Télé-Québec qui vous amènera, entre autres, à la boulangerie Folles Farines, celle dont on vient tout juste de parler, et qui vous fera découvrir la cuisine de la mer, en boulangerie, à partir de l'arroche hastée, une plante que la berge du fleuve Saint-Laurent offre aux ramasseurs, au pied des montagnes du Bic.

Si on quitte Rimouski et qu'on se dirige vers l'est, vers Sainte-Flavie, la porte de la Gaspésie, deux arrêts séduisent le voyageur : d'abord le Vieux-Moulin qui vend du miel tellement délicieux, nommé Tête en fleurs, qu'on se demande comment on a fait pour s'en passer jusqu'à maintenant et ensuite les Jardins de Métis, un havre de beauté horticole qu'on visite, l'appareil-photo en mains pour se souvenir.



Tous les produits imaginables fabriqués à base de miel sont en vente au Vieux-Moulin.



Les Jardin de Métis dévoilent un jardin à l'anglaise qui a atteint sa pleine maturité. Boisé, fleurs des régions semi-nordiques et du Sud du Québec s'y côtoient. ,
Le talent de l'horticultrice en chef se manifeste par sa connaissance du territoire qu'elle fleurit. Certaines espèces, plus acclimatées au sud québécois,  ne pourraient certainement pas y vivre si ce n'était de l'expertise qu'elle a de tous les micros-climats qui coexistent dans le jardin.
Et en plus, ce magnifique jardin est situé à proximité du fleuve, à l'abri des grands vents. Suivez-moi pour une courte visite.























                            Voici le pavot bleu du Tibet, la fleur emblématique des Jardins de Métis.


Épouxcurien et moi posons à cet endroit où tous les visiteurs s'arrêtent pour prendre des photos. Cette photo me tient particulièrement à coeur pour toutes sortes de raison, dont la beauté de la lumière.


Chaque année, une partie des Jardins de Métis est prêtée à des artistes, souvent des architectes paysagistes,  qui créent des installations temporaires ou permanentes. Les réalisations séduisent tant par leur beauté que par leur originalité.


Mon coup de coeur, cette année, et celui de mon amie Suzanne : une enfilade de cabanes de jardin, souvent ouvertes sur l'arrière et donnant vue sur la source de ce qu'on retrouve dans la cabane. Regardez l'autre photo et vous comprendrez...


Les fleurs et les pots de miel. Comme si les abeilles avaient, elles-mêmes, déposé leur miel dans les pots bien rangés.


Et dans la cabane rouge tomate, que des cannes de tomates encore et encore. En tant que "tomatomaniaque",  j'étais ravie!


Et c'est par cette allée tellement jolie que nous avons souhaité Au Revoir à cette section des Jardins de Métis.

Certains jours, son parfum de mer, celui du fleuve bien évidemment, transporté par le varech qu’il laisse échouer sur ses berges, embaume même la rue principale de Rimouski, la rue Saint-Germain, qui est un peu à l’abri dans les terres. Le fleuve ne se laisse jamais oublier…

Quand on habite sur le bord de la mer, dans le Bas-Saint-Laurent, nul besoin de toiles de maître dans son salon. Une fenêtre qui s’ouvre sur ce fleuve majestueux et voici qu’il vous offre le plus magnifique des couchers de soleil qu’il vous soit donné de voir. Et ceux qui n’ont pas cette chance d’habiter sur ses rives, n’auront qu’à profiter de la Promenade de la mer qui longe le fleuve, sur une distance de 2,5 kilomètres, en plein cœur de Rimouski. De là, le panorama est magnifique. Si le fleuve pouvait parler, il avouerait probablement que c’est la meilleure décision qu’on n’ait jamais prise à son sujet depuis bien des années. Car il apprécie se laisser mettre en valeur. Il aime tellement cela qu’il s’assure d’offrir un spectacle différent, autant de jour comme de soir, et pour qu’on s’attache encore plus fort à lui, il veille à ce que son scintillement, vous savez cette trace argentée que le soleil laisse tomber sur le fleuve, se déplace toujours avec vous. N’est-ce pas là le comble de la vanité?





Cyclistes et marcheurs se partagent harmonieusement la Promenade. Cette initiative de mise en valeur du territoire par la ville de Rimouski s'est avérée un succès "neptunien" ( S.V.P., comprendre la valeur superlative de cet adjectif, qui, j'en conviens, est utilisé à mauvais escient ;-)). Les citoyens l'ont adoptée et les tourites également.


Sur la Promenade, deux haltes se côtoient et donnent l'illusion de monter à bord d'un bateau pour profiter des ponts. De là, on peut observer l'effet de la marée sur le littoral. Et s'il se mettait à pleuvoir durant une de vos promenades sur la Promenade, vous pourriez vous abriter à l'étage inférieur.


Et maintenant, c’est l’heure de l’apéro. Vous m’accompagnez? C’est tout simple. Un bon bout de pain, pas trop gros quand même, et sur la moitié de sa surface :  du fromage à la crème ou du Kiri que vous étendez et dans lequel vous plantez quelques crevettes nordiques (pêchées dans le Saint-Laurent, un peu plus au nord, vers Sept-îles, cuites à Matane, un peu à l'est de Sainte-Flavie). Et sur l’autre moitié du bout de pain, vous étendez du pesto Legrand (parfum : Pesto du jardin) ou votre pesto maison. Et voilà ce que cela donne :

Pour ce qui est du vin, à vous de choisir...


Enfin, si de votre chalet, dans le soleil couchant, vous avez la chance d’apercevoir au loin les montagnes du Bic, vous vous direz certainement que vous êtes la personne la plus chanceuse du monde entier! Et soyez sûrs que le Saint-Laurent s’en enorgueillira!


Pour en connaître plus sur Rimouski et le Bas-Saint-Laurent, cliquer ici et ici. Pour une chronique gourmande du Bas-Saint-Laurent, suivre la chef Anne Desjardins, en visite dans cette région.


J'oubliais! Sur le chemin du retour, on est arrêtés à la boulangerie de Kamouraska qui loge dans une maison ancienne tellement typique et jolie avec son jardin de fleurs qui accueille les clients. Cette boulangerie, du nom de ses fondateurs, Niemand, propose des pains de qualité, souvent fabriqués au levain. La tradition allemande se perpétue dans ce petit village québécois du bord du fleuve, à travers cette boulangerie très fréquentée où le savoir-faire est présent dans chaque pain et chaque viennoiserie.

Et si le coeur vous en dit de continuer la visite de ce beau village du Bas-Saint-Laurent, je vous invite à visionner un autre épisode de l'émission Coureurs des bois en cliquant ici, celui-là consacré à la cueillette de la salicorne sur les berges du fleuve à Kamouraska.

Sur le chemin du retour, le long de la 132, des champs de canola en fleurs.  De toute beauté!

Et voici la boulangerie Niemand de Kamouraska!


Bonnes vacances à celles et ceux qui les débutent !
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