Soupe de tomate et de concombre épicée


Aujourd’hui, je suis en mode paresse : je laisse ma balance dans l’armoire. En d’autres termes, je me balance de la balance! N’est-ce pas un prélude au début des vacances? Oh! que oui!

D’accord, … un dernier petit effort avant de plonger dans le farniente. Je pèse les tomates...

Voici une soupe que vous aimerez froide, l’été, et chaude, l’hiver (mot tabou par les temps qui courent!). Je me reprends : vous la mangerez la saison que vous voudrez, à la température que vous souhaiterez, à l’intérieur ou à l’extérieur, et surtout à l’heure qui vous conviendra. N’est-ce pas là le propre des vacances que cette bonne dose de liberté!

J’avoue, en revanche, que froide, elle est extrêmement agréable!






Soupe de tomate et de concombre épicée
3 portions
1 c. à soupe d’huile d’olive
2 gousses d’ail de grosseur moyenne, pelées, dégermées et hachées finement
2 tasses (400 g) de tomates en dés égouttées au chinois (j’ai utilisé des tomates en dés en conserve)
1 concombre du jardin de grosseur moyenne, pelé et coupé en gros morceaux
1 tasse (250 ml) de basilic frais
environ ¼ tasse (62 ml) de feuilles de menthe poivrée
1 tasse (250 ml) de persil frisé (je le préfère au persil plat)
1 c. à soupe de jus de citron
1 c. à thé de sauce Worcestershire
1 tasse (250 ml) d’eau (à ajouter selon la consistance et le goût désirés)
sel et poivre du moulin
fromage feta émietté
sel de Maldon ou fleur de sel en finition
un filet d’huile d’olive

Chauffer l’huile d'olive, à feu modéré, dans une casserole. Ajouter l’ail et les dés de tomates et cuire 10 minutes pour faire compoter les tomates.

Déposer les tomates cuites dans le robot culinaire. Incorporer tous les autres ingrédients et réduire en une purée grossière, à la consistance désirée, en ajoutant de l’eau. Bien saler et poivrer.

Servir avec un peu de feta émietté et un filet d’huile d’olive. Décorer avec une branche de menthe. Servir immédiatement.

Si vous tenez absolument à faire cette soupe d’avance et souhaitez préserver la couleur des fines herbes, il faut connaître ceci : « Ce qui fait brunir les fines herbes, c’est l’oxydation, qui se produit quand on coupe les feuilles. En brisant les parois cellulaires, on provoque l’activation d’enzymes qui accélèrent l’oxydation. Pour contrer cette réaction, une solution : le blanchiment. Si on prépare un pesto, par exemple, on plongera les feuilles de basilic de 20 à 30 secondes dans l’eau bouillante, avant de les refroidir dans un bain d’eau glacée. Elles conserveront ainsi un beau vert appétissant. Autre info de nature chimique : en présence d’un ingrédient acide, la chlorophylle des fines herbes – qui leur donne leur couleur – tourne au vert olive. Pour éviter ce changement de look, il ne faut pas laisser les fines herbes en contact prolongé avec des ingrédients comme du vinaigre ou du jus d’agrume. Il vaut donc mieux les ajouter dans une vinaigrette au tout dernier moment. » (Source : « Garder les fines herbes vertes » par Louise Gagnon, revue Châtelaine, juillet 2011).

Adaptation d’une recette de Caroline Dumas tirée du livre SoupeSoup, chez Flammarion Québec, 2010, à la p. 31.


Sur ce, Bonnes Vacances gourmandes! On se retrouve
le 1er août.

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