Comme Choupette du blog Péché de goumandise qui fête aujourd’hui son cinquième Bloganniversaire, je ne ferai pas de recette, mais pas pour les mêmes raisons qu’elle. Je ne ferai pas de recette, car je n’ai pas le produit pour le faire : les olives de Casablanca.
En revanche, je peux vous en parler et je peux vous les montrer, car l’an dernier, à pareille date, j’accompagnais Épouxcurien dans cette ville. Il en revient justement et il est allé seul cette fois, mais il a ravivé en moi le goût du Maroc.
Quand j’ai pris en photo cette superbe salade d’olives dans laquelle on retrouvait des carottes, des fines herbes et des agrumes, en plus des olives, je me suis dit qu’une fois de retour au Québec, je la reproduirais avec de très bonnes olives. Et j’ai cherché de bonnes olives, d’aussi bonnes olives que celles de Casablanca et je n’en ai pas trouvé. Les olives supportent mal le transport. Quand on veut les faire voyager, il faut les préserver et cela altère leur saveur. Alors, comme j’en avais pleinement profité lors de mon séjour à Casa, ma frustration était moins grande. Car j’en mangeais à tous les repas. Au petit-déjeuner, je prenais un bol de soupe Harira (oui! vous avez bien lu!), un croissant ainsi qu’une assiette comprenant quelques quartiers de tomates, quelques tranches de concombre et une bonne poignée d’olives vertes, car ce sont les vertes qui sont les meilleures. Elles ont un goût rond, pas trop salé, sans amertume et offre une belle texture en bouche. Avant le repas du soir, on nous servait, où qu’on aille, un petit bol d’olives qu’on vidait à coup sûr. Au Québec, je suis plus attirée par le goût des olives noires, mais là-bas quand on a goûté aux vertes, on réalise rapidement qu’elles les surclassent toutes.
Les photos ci-haut ont été prises dans le Habous, la nouvelle médina de Casablanca. En fait, c'est un souk, où l'on retrouve de tout : c'est comme un immense marché aux puces. Mais c'est plus que ça : c'est un endroit de Casablanca qu'on a dessiné comme un quartier musulman, avec bains, mosquées, marchés et ruelles, cours centrales, tout en veillant à l’hygiène des lieux et en en faisant un lieu de vie aéré.
Les photos qui suivent donnent un aperçu du marché central de Casablanca. En fait, c'est un petit marché qui est situé derrière les grands hôtels de l'avenue de l'Armée royale.
Vous êtes ici dans un supermarché de Casablanca. Les épices sont offertes en vrac. (Photo : Épouxcurien)
Et me voici dans le Habous déambulant devant une tête de dromadaire. Ma mine sérieuse cherche à cacher mes émotions... La viande de dromadaire se mange en kefta. Voici comment les choses se passent : vous achetez chez le boucher votre viande hachée de dromadaire et vous l'apportez chez le restaurateur non loin de là qui se charge de la cuire pour vous. Et savez-vous comment Épouxcurien appelait son kefta? Je vous le donne en mille : un Mac Dro. Lorsqu'il en a mangé, je n'étais pas du voyage. Il m'a dit que cela avait un léger goût de caribou, disons de gibier.
Et maintenant, rêvons un peu, histoire d'oublier cette tête de dromadaire. Que diriez-vous de prendre un repas à ce bel endroit, avec vue sur l'Atlantique, situé sur la Corniche, la Côte d'Azur de Casablanca?
Pour d'intéressants reportages sur Casablanca réalisés par Éric Clément cliquer ici, ici et là. Et si vous êtes encore curieux de cette ville, ce journaliste en parle aussi ici.
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